Les interventions chirurgicales sont réalisées aux Hôpitaux Robert Schuman site Kirchberg et au Centre Hospitalier du Luxembourg (CHL).
La cataracte est l’opacification progressive du cristallin. En principe, pratiquement tout le monde développe une cataracte au cours de sa vie. Les symptômes sont une détérioration progressive (souvent lente, parfois plus rapide) de la vision, photophobie et diplopie monoculaire. Jusqu’à présent, la seule cure est l’opération.
L’urgence de l’intervention dépend de la gêne subjective, des critères imposés par la loi pour la détention du permis de conduire ou de la densité de la cataracte.
La DMLA est une maladie liée au viellissement de la rétine centrale nommée macula. Les symptômes comprennent une baisse de la vision précise. On distingue une forme sèche à progression lente et une forme humide à progression souvent rapide. Une vue déformée (métamorphopsies) peut apparaître surtout dans des cas de DMLA humide.
La forme humide peut bénéficier d’injections de médicaments anti-VEGF (anti-Vascular Endothelial Growth Factor) dans le corps vitré. En général, il est ainsi possible de freiner voire arrêter l’évolution de la maladie de manière significative.
La forme sèche peut être traitée par la photobiomodulation. Des études ont montré que la photobiomodulation peut améliorer l'acuité visuelle, le contraste et réduire les drusens.
Le glaucome est une dégénération progressive du nerf optique aboutissant à une perte du champ visuel. Il est le plus souvent associé à une pression intraoculaire (PIO) élevée. La pression comprime et détruit les fibres nerveuses du nerf optique. Dans d’autres cas, une circulation sanguine insuffisante peut entraîner l’atrophie du nerf optique malgré une pression normale (glaucome de basse tension).
La progression de la maladie est souvent lente et indolore, les dégâts étant irréversibles et pouvant mener à la cécité.
Pour tous les patients diabétiques, il est impératif de faire contrôler régulièrement le fond d’oeil. La rétinopathie diabétique est la cause primaire de cécité avant l’âge de 65 ans.
Les valeurs glycémiques élevées chez le diabète provoquent une atteinte des petits vaisseaux périphériques. La paroi des vaisseaux fragilisée, elle perd son étanchéité. Des œdèmes, des hémorragies rétiniennes et un manque d’oxygène en sont la conséquence. La fréquence des visites dépend évidemment du stade de la rétinopathie diabétique ainsi que de la situation générale (glycémie, HbA1c, insulinodépendance...).
Attention: une rétinopathie diabétique débutante n’engendre souvent pas encore de baisse de vue!
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